mardi 22 avril 2014

Elephantmen : une série guerrière SF à découvrir ! (si on s'accroche)

Elephantmen  T2
Forces armées

Richard Starkings/Moritat, Boo Cook, Marley Zarcone, Dough Braithwaite, Rob Steene
Janvier 2014

Je n'avais pas encore eu l'occasion de parler d'Elephantmen*.Il s'agit de la série créée par Richard Starkings en 2006 chez Image comics, pour palier au timing allongé de José Ladronn, le dessinateur attitré sur la série première liée à ces créatures africaines hybrides, mi hommes mi animal, dans un univers de polar. (Voir Hip flask, 2002 : un seul tome sur 4 paru en France).
Elle se focalise, tel un préquel, sur la période trouble et guerrière où les créatures monstrueuses créées par le docteur Nikken combattent les humains.

Ce deuxième tome est censé correspondre au recueil US : Elephantmen 0, (dixit les dernières pages de garde), mais contient en réalité quasi uniquement les épisodes : War toys 1 et Elephantmen # 34 et 35.
C'est la suite directe des premiers épisodes de guerre publiés dans "Jouet de guerre" où l'on a fait connaissance avec Yvette, cette rebelle et tueuse d'Elephantmen, qui grave au couteau le front de ses victimes.
Jouets de guerre français = Armed forces US !?

Détail :

Ouverture (7 p.) : Nous sommes en Norvège en 2240 : Yvette, laissée pour morte dans le précédent épisode, est récupérée par une autre troupe de l'armée  menée par une autre femme : Janis Blackthorne.

"Des Elephantmen !" Norvège 2240 (31 p. ) Où dans une tout autre registre graphique, plus enfantin, on découvre la convalescence d'Yvette, dans une ferme norvégienne. Ellle va se lier avec le jeune homme nommé Voight, et faire un jalouse la petite soeur : Agathe.

"Le général tigre de pierre" Sibérie 2239 (26 p.) et "Le tambour de la porte du tonnerre" (33 p.) : Où les Elephantmen se retrouvent pris entre deux feux : celui des troupes d'Yvette, et celui de Tigres ninja "elephantmen" chinois.


P.53 de ce recueil (ici ed US)


"Patient zéro" Afrique du nord 2218  (27 p.) nous replonge quelques année dans le passé, où le docteur Nikken réalise ses premiers expériences atroces, dans des bocaux. Un dessin noir terrible, et un récit bien glauque.
La diversité graphique d'Elephantmen
Ici "Patient zero"
Tiré de : superheroreviews.blogspot.fr
"Les vétérans"  californie 2259 (5 p.)  conclue ce volume, avec une petite poésie en couleur pastels restituant l'après guerre, où deux vétérans, un elephantmen et un vieil homme se retrouvent devant la tombe d'Elisabeth Perry (qui est-elle ?). Un moyen de raccrocher quelque peu à l'univers Hip flask, dans la continuité de l'autre sérié polar.
Une galerie de 10 pages (diverses couvertures, et notice biblio) complète les 152 pages.

Au final, un second volume intéressant quoi que disparate en termes de dessins et de scénarios (1). On lira à ce sujet avec intérêt l'article de Kab sur France comics.
Personnellement, j'adore (aussi) le style gras et les couleurs pastels de Doug Braithwaite, que l'on a vu sur Green lantern, sans pêché, XO Manowar (couverture tome 2), et Storm dogs en ce moment. Pourtant, ce n'est pas le dessinateur le plus mis en valeur sur la couverture.


(*) Et pourtant, cela fait  plus de 10 ans que l'on suit de loin la publication de Hip Flask, (4 tomes parus à ce jour sur 5 prévus), série originale créée par Joe Casey et Ladronn, découverte dés 2002 via les revues Scarce et Swof en France, et sur laquelle on reviendra par ailleurs dans ces lignes ou sur un blog ami.

Voir d'ici-là l'univers complet sur : http://www.hipflask.com/category-s/1815.htm

(1) Imbroglio de publications : "Armed forces", ce deuxième recueil français est en effet le titre US du premier volume (volume 0 d'Elephantmen), tandis que "Jouet de guerre", (premier volume français), possède la couverture de ce tome 0 américain, et s'ouvre avec l'épisode intitulé "Forces armées" !
...Et avec la problématique de la série Hip flask, interrompue à ce jour, et dont les premiers épisodes sonr repris dans le premier tome français d'Elephantmen... il y a de quoi s'y perdre.


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