vendredi 10 mai 2013

Alix et Sarapis : la diplomatie antique décortiquée


Alix, l'ombre de Sarapis
Cortegianni, Venanzi, d'après Martin
Casterman
Nov 2012

Cléopatre, influencée par son grand prêtre, voué au Dieu Sarapis, a fait enlever son propre fils Césarion afin de mettre en difficulté César et retrouver son trône dans une Egypte occupée.
Mais Alix, assisté du ministre de Cléopatre, tentent de déjouer cette machination, tout en procédant avec diplomatie.

"La Conjuration de Baal" m'avait laissé un goût de déjà vu dans la bouche,  (une redite de "la Griffe noir, l'île maudite"...), alors que le "Testament de César" m'était apparu beaucoup plus pertinent. 
Lu récemment, "l'Ombre de Sarapis" revisitant l'Egypte et les relations d'Alix et Cléopatre m'a fait passer un assez bon moment. 

Tiens, il se trouve que dans ces deux albums positifs, Marco Venanzi est au dessin. Une coïncidence ? Peut-être pas tant que ça, tant on est malgré nous tenté de retrouver le trait de jacques Martin chez les repreneurs et que ce dernier y arrive plutôt bien. 

Et que dire de François Cortegianni, qui signe là un scénario plutôt intéressant, où l'intrigue, au sens propre comme figuré fonctionne et suffit à faire de ce tome un bon épisode que l'on qualifiera de "Politique". 
Certes on n'a pas d'aventure avec un grand "A", mais le suspense pesant durant toute 'histoire réussi à nous tenir intéressés jusqu'au bout.
Agréable.

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