American vampire tome 4
Course contre la mort
Snyder/ Albuquerque, Bernet, et al.
Urban Comics
Nov 2013
American vampire est l’une des séries phares actuelles américaines qui cartonne chez Urban comics, avec Lock and key, et les classiques de chez Dc.
Il faut dire que les scénarios de Scott Snyder nous proposant de découvrir les souches originales américaines de la race des vampires, au fil du temps (ambiance western XIXeme, années cinquante, première guerre mondiale, seconde..aujourd’hui..) sont au top, et que les dessins de Rafael Albuquerque plutôt dynamiques et adaptés au découpage nerveux de Snyder.
Dans le tome 3, on avait laissé notre vampire original américain Skinner sweet en mauvaise posture dans les îles du pacifique (c’était un épisode qui se déroulait durant la seconde guerre mondiale), poignardé avec de l’or (son talon d’Achille), par sa protégé Pearl, souhaitant sauver son amant Henry.
Dans ce tome 4, le récit s’ouvre sur l’enfance de Skinner, alors enfant adopté, dans le conté de Garon, Missouri, en 1863. Lui et son demi-frère, James Brook, vont s’engager dans la cavalerie américaine, et affronter un partie d’apaches belliqueux. Ils en reviendront changés…
Cet épisode western qui va nous révéler les origines réelles de la souche américaine via la déesse Mimiteh, est, oh surprise ! dessiné par le grand Jordi Bernet (Torpédo, Jona Hex), ce qui en fait un chapitre (de 60 pages) particulièrement appréciable et collector.
Ces révélations d’origines sont d’autant plus importantes que James brook, le demi frère de Skinner est devenu ensuite, on l’a vu dans les précédents épisodes, son premier traqueur lorsqu’il s’est transformé.
Le reste du récit se déroule dans les années 50 et nous présente le personnage de Travis Kidd, un teen-ager à la sauce James Dean (d'où la course de voitures en clin d’œil), qui n’a pas eu d’enfance facile, et qui est lui aussi devenu chasseur de vampires.
Sa route agitée va croiser certains des personnages principaux de notre histoire.
… Si l’impression de « déjà vu » peut affleurer parfois à la lecture de ce récit de Vampires « moderne », c’est que la série Vampire diaries (entre autre) a pas mal démocratisé cette manière de conter en flash back, et un Skinner Sweet pourrait quasiment être associé au frère Stephen dans la série sus-citée. D’autant plus qu’à la télévision, les ambiances d’époques et de décors sont aussi intimement liées au récit, faisant son charme.
Mais Scott Snyder rajoute beaucoup plus de punch et de fantastique dans son comics, avec la traque des créatures (« abominations ») évolutives au fil des siècles. Ces bestioles cachées le jour dans des corps d’hommes et dévoilant leur monstruosité ensuite, armées de griffes aussi longues que leurs bras est un atout supplémentaire non vu ailleurs.
Des détails comme le traitement du racisme à la Nouvelle Orléans, dans le dernier épisode "The Nocturnes", dessiné par Roger Cruz et Riccardo Burchielli, et mettant en scène un vampire noir, permettent aussi d’importer un peu de suggestion politique à un récit purement d’entertainment en surface.
C’est tout ce que l’on aime dans American vampire. Et c’est pour cela que l’on attend avec impatience le tome 5.
Voir des planches de bernet sur le site Urban comics.
Course contre la mort
Snyder/ Albuquerque, Bernet, et al.
Urban Comics
Nov 2013
American vampire est l’une des séries phares actuelles américaines qui cartonne chez Urban comics, avec Lock and key, et les classiques de chez Dc.
Il faut dire que les scénarios de Scott Snyder nous proposant de découvrir les souches originales américaines de la race des vampires, au fil du temps (ambiance western XIXeme, années cinquante, première guerre mondiale, seconde..aujourd’hui..) sont au top, et que les dessins de Rafael Albuquerque plutôt dynamiques et adaptés au découpage nerveux de Snyder.
Dans le tome 3, on avait laissé notre vampire original américain Skinner sweet en mauvaise posture dans les îles du pacifique (c’était un épisode qui se déroulait durant la seconde guerre mondiale), poignardé avec de l’or (son talon d’Achille), par sa protégé Pearl, souhaitant sauver son amant Henry.
Dans ce tome 4, le récit s’ouvre sur l’enfance de Skinner, alors enfant adopté, dans le conté de Garon, Missouri, en 1863. Lui et son demi-frère, James Brook, vont s’engager dans la cavalerie américaine, et affronter un partie d’apaches belliqueux. Ils en reviendront changés…
Cet épisode western qui va nous révéler les origines réelles de la souche américaine via la déesse Mimiteh, est, oh surprise ! dessiné par le grand Jordi Bernet (Torpédo, Jona Hex), ce qui en fait un chapitre (de 60 pages) particulièrement appréciable et collector.
Ces révélations d’origines sont d’autant plus importantes que James brook, le demi frère de Skinner est devenu ensuite, on l’a vu dans les précédents épisodes, son premier traqueur lorsqu’il s’est transformé.
L'épisode western original |
Le reste du récit se déroule dans les années 50 et nous présente le personnage de Travis Kidd, un teen-ager à la sauce James Dean (d'où la course de voitures en clin d’œil), qui n’a pas eu d’enfance facile, et qui est lui aussi devenu chasseur de vampires.
Sa route agitée va croiser certains des personnages principaux de notre histoire.
… Si l’impression de « déjà vu » peut affleurer parfois à la lecture de ce récit de Vampires « moderne », c’est que la série Vampire diaries (entre autre) a pas mal démocratisé cette manière de conter en flash back, et un Skinner Sweet pourrait quasiment être associé au frère Stephen dans la série sus-citée. D’autant plus qu’à la télévision, les ambiances d’époques et de décors sont aussi intimement liées au récit, faisant son charme.
Mais Scott Snyder rajoute beaucoup plus de punch et de fantastique dans son comics, avec la traque des créatures (« abominations ») évolutives au fil des siècles. Ces bestioles cachées le jour dans des corps d’hommes et dévoilant leur monstruosité ensuite, armées de griffes aussi longues que leurs bras est un atout supplémentaire non vu ailleurs.
Des détails comme le traitement du racisme à la Nouvelle Orléans, dans le dernier épisode "The Nocturnes", dessiné par Roger Cruz et Riccardo Burchielli, et mettant en scène un vampire noir, permettent aussi d’importer un peu de suggestion politique à un récit purement d’entertainment en surface.
C’est tout ce que l’on aime dans American vampire. Et c’est pour cela que l’on attend avec impatience le tome 5.
Voir des planches de bernet sur le site Urban comics.
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