jeudi 10 juin 2010

Aliens, plus qu'humains

Aliens1 : plus qu'humains
John Arcudi, Zach Howard...

Soleil US comics
Mai 2010

La licence Aliens Twentieth century fox a déjà été développée par chez nous dans le passé par quatre maisons d'éditions ou collection : Zenda, Dark horse France, le Téméraire et Weeta.
Cela échappe encore à Panini et cette fois-ci, c'est Soleil avec un nouveau label lancé en Mars qui s'y colle. (Quoi ?... Panini vient de reprendre la collection ?.. Bon, autant pour moi !)

La collection "Soleil Us comics" propose un petit format cartonné d'assez belle facture, (106 pages couleur dont quatre de couvertures US) et on comptera 9 volumes en tout d'ici fin Juillet.
Seront entre autre disponibles dans la série Aliens : Aliens vs Predator, soit apparemment un titre déjà paru chez dark horse en 1996 et 1998, et qui n'avait pas franchement retenu l'attention, et (Aliens) Predator. Si ce dernier est la réédition du titre Téméraire paru en 1999 et écrit par Chris Claremont, "Espèces meurtières", pourquoi pas ?

Pour celui qui nous intéresse aujourd'hui, "Plus qu'humains", c'est une nouveauté parue récemment en quatre comics aux USA (et sa version TPB).
Un Aliens de plus ? pourrait-on entendre, tant la licence du monstre de HG Giger semble être rentable, en BD comme au cinéma.
Mais ce comics est une bonne surprise dans la mesure où il offre un scénario plutôt bon (normal, John Arcudi est un crac qui a d'ailleurs déjà bossé sur la créature) et le dessin passe assez agréablement.
Le style de Zach Howard est fluide et l'encrage de Mark Irvin amène une similitude avec le dessin d'un Cary Nord.

L'histoire se passe sur une planète où une patrouille est dépêchée pour faire le point sur une base de prospection minière. Les colons présents sur place ont cependant du mal avec un vestige extraterrestre qui prend possession de leurs esprits.
Même si on a droit aux scènes habituelles de batailles entre monstres et humains (mais pas que..), l'intelligence du scénario se situe au niveau du prélude et de l'effet psychotrope de la planète sur la race humaine, où seule la peur permet d'en réchapper (...)
L'utilisation d'un personnage cyborg apporte aussi son lot de bonnes surprises.

Les superbes couvertures peintes par Raymond Swanland s'ajoutent comme un bonus supplémentaire à ce premier bon titre one shot.
Une collection à suivre...

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